22 avril 2007
On pourrait presque manger dehors
C'est le "presque" qui compte, et le conditionnel. Sur le coup, ça semble une folie. On est tout juste au début de mars, la semaine n'a été que pluie, vent et giboulées. Et puis voilà depuis le matin, le soleil est venu avec une intensité mate, une force tranquille. Le repas de midi est prêt, la table mise. Mais même à l'intérieur, tout est changé. La fenêtre entrouverte, la rumeur du dehors, quelque chose de léger qui flotte.
"On pourrait presque manger dehors."
Philippe Delerm, la première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules ed. l'Arpenteur, p.27.
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